Sur le mur en face de ma fenêtre, quatre cercles gris. Heureusement, ça ne m'inspire aucune métaphore ou considération philosophico-architecturale.
Je bois du vin en fontaine et il ne me reste que huit clopes pour finir la nuit.
Une vie hardcore, en somme.
Pour de la fausse. Je vais me la raconter, je vais péter à l'exact niveau de mon cul.
J'ai grandi en banlieue. Je suis donc un défavorisé social, un de ceux qui ont une revanche à prendre sur la vie. Arrête de rire, c'est très sérieux.
I'm still, I'm still, Renaud from the block
En fait, j'aime Abba, Tom Jones, et la poitrine de Carmen Electra.
Et la banlieue, je m'en fous.
C'est un article de rien du tout, qui vaut même pas trois francs six sous, même pas la moitié d'un euro, un peu comme Mickey, la colère en moins.
Philosopher sur l'écriture, c'est de la pisse de chat.
Pourquoi j'écris ?
Parce que c'est la mode. Parce que je suis comme toi, artiste incompris, connard accompli.
Parce que tu viendras me complimenter pour ma lucidité, alors que j'aurai juste explosé au bazooka toutes les portes ouvertes.
Le cynisme sera bientôt passé de mode. Rassure-toi, j'ai de l'amour et de la passion en stock.
J'ai du sentiment à moitié prix.
De l'émotion. Tu veux de la sincérité.
Bouge pas, je reviens après la pub.
Pub.
Quand j'avais 24 ans, je m'ai tué.
Non, je déconne. C'était pour de rire.
Parfois, dans mes discussions MSN, je rappelle subrepticement que j'ai fait une T.S.
La T.S., c'est ton passeport pour la crédibilité.
Une tentative de suicide te donne tous les droits.
Je suis anti-capitaliste. Hey, j'ai fait une T.S. !
Je suis Nazi. Hey, j'ai fait une T.S. ! (spéciale dédicace à Godwin et à la RDJ).
La vérité.
Je suis occidental.
Je me fous de l'hémisphère sud.
Tous ceux qui n'interfèrent pas directement avec mon quotidien me sont étrangers.
Mais j'aime bien Nelson Mandela. Nelson Mandela est cool.
Je préfère Martin Luther King à Malcolm X.
Je vote à gauche.
J'ironise sur les djeunz.
J'ai l'avenir devant nous.
Aime-moi.
Déteste-moi.
Ca m'est égal.
Je n'ai rien oublié.
Je suis parfait sans l'être.
Merde, j'ai oublié de mentionner mon mal-être.
Du pathos, vite.
Le doublage franco-américain en référence, je te dis "Fuck, Fuuuuuuuuuck, I love you, I love you, putain mais je t'aime."
Heureusement, Claude François me sauvera de la déprime pré-suicidaire ce soir.
Heureusement, je ne suis pas une nouvelle statistique de la pauvreté en France, je vaux plus de 600 € par mois.
Je suis malheureux.
Satisfait ?
Satisfecit.
J'ai 24 ans en 2004.
J'écoute Radiohead.
Je ne suis pas méchant. Je n'ai rien de bon.
Je ne suis pas paradoxal.
Je regarde DragonBall Z, puis Hartley.
Carmen Electra est magnifique.
Je maîtrise la communication.
J'ai mon DEUG T.S.
J'ai 24 ans et je ne t'emmerde pas.
Déjà vu.
Immerse your soul in love.
Commentaires :
Re: Re: ok !!
Et moi aussi je m'enmerde, donc....
Tu sais à quoi ça me fait penser ?
A un peintre et son tableau....pas trop merdique d'ailleurs.
On plante le décors (simpliste, qui n'attire -et qui ne veux- pas attiré l'attention), d'une banalité presqu'affligeante...Il ne veut pas que l'on se traîne devant lui plus de 5 secondes mais on l'expose quand même.
Il n'a rien de fantastique...rien!
Rien n'étonne, il ne soulève PRESQUE rien hors de la personne...à première vue.
Puis on repasse, les détails; on les regarde plutôt 2 fois qu'une.
Il ne veut pas émouvoir, il ne demande rien....c'est bien ça le problème, ce qui intrigue.
Parce que malgré ce décors trop simple, qui "se veut limite pauvre merde et qui ne mérite rien" , au vernissage c'est pas trop mal fignolé tout de même.On sent que pour ce tableau, l'artiste à pris de son temps (sans doute à perdre) , y a quand même mis un peu de talent malgré tout, on a choisi les couleurs, les humeurs et même dans ce que l'on veut "simpliste" on fera quand même "subtile"....travaillé...on n'a pas fait que de balancer le pot de peinture sur la toile. L'artiste a quand même réfléchit et je suppose même fait des retouches, le tableau n'est pas parfait, parfois il en fait trop...ça irrite comme une perspective trop poussée.Mais "Il" se veut comme ça: complexe et simpliste, défauts et qualités parfois trop soulignés parcequ'on a pas trop envie d'avoir carrément le trait léger.Parfois les défauts font le charme....Mais ce qui est beau, c'est subjectif.
Soit, on ne regarde plus mais on observe, et on devine que l'artiste décide même de se tirer une balle dans le pied (certainement -surtout- pas dans le coeur...c'est voulu bien sûr) en laissant apparaître clairement -mais pas assez-l'original qui se cache(?) juste derrière.
"j'ai de l'amour et de la passion en stock.
J'ai du sentiment à moitié prix.
De l'émotion."
Bref, bref, l'artiste a une sensibilité qui veut s'exprimer, attirer l'attention....On dit souvent que derrière un artiste se cache l'âme d'un gosse.(Ce serait plutôt un gosse qui serait prêt se planter en faisant une démonstration athlétique, qui exhibe son talent -à nous de regarder où non- mais qui a quand même bosser pour y arriver à ce résultat).
Une oeuvre est là pour nous faire ressentir des choses (comment pourrait-on JUGER le sentiment de quelqu'un ?) parce que c'est le vernissage, tout le monde est là,ainsi que -et surtout- l'artiste qui écoute ce qui se dit, c'est ce qui veut, c'est bien le principe même d'un vernissage.
Je suis dans la foule -j'agace peut être- mais on écoute !J'espère qu'il ne se trompe pas avec la superbe fille en robe rouge, de toute façon Carmen n'est pas là, ne sera jamais là....Elle, elle préfère (vulgairement ?) exposer ses seins sur FHM ou même Maxim....y a peut être plus de monde, mais c'est connu, les gens on souvent des goûts de merde...
Bref l'artiste viendra-t-il me trouver ?
Re:
J'avais prévenu, philosopher sur l'écriture, c'est de la pisse de chat.
Le choix est simple, je te réponds d'une phrase vaguement ironique, histoire de montrer qu'on est dans la légèreté sans prétention, ou je me vautre dans le commentaire sentencieux.
L'idée de se tirer une balle dans le pied me plaît, alors je vais me vautrer dans la pisse, ça fera un peu trash dans le décor morose.
Attention, commentaire pompeux.
Attention, cartes sur table, mais je suis un tricheur.
C'est parti.
Au départ, il y a moi devant ma fenêtre.
Quatre cercles gris sur le mur d'en face.
Ce qui est amusant, c'est la poésie de grande surface. Je sais que certains pourraient mettre en scène ces cercles anodins, pourraient même tragédiser à partir de ce rien. Les cercles gris de ma vie, blabla..
Je reste là à me marrer tout seul, devant le grotesque poétique du blog.
J'ai envie d'en faire quelque chose. Une mise en abîme.
Mes trois derniers posts étaient un peu trop travaillés. Un peu trop de temps pour la formule ou pour la rime facile.
Alors je bois, et l'ironie de la situation fait le reste.
Je fais un article rapide, quelques trucs pour amuser la galerie, une phrase en anglais pour finir, et j'attends.
J'ai laissé un indice un peu trop en évidence, plus c'est gros moins ça se voit.
Une pub perdue au milieu du texte. Un autre blog. Un anti-blog.
Henri le diariste, bibi de son état, nous renvoie à nous-même, à l'inconstance de nos écrits, à la boursouflure de nos egos.
Plus c'est gros, moins ça se voit.
Alors j'en fais des tonnes, je souligne le trait, je caricature mon personnage, parce qu'il y a bien un personnage, comme disait An-droïd.
Pour comprendre, faut revenir à la base. Le blog. Mon blog, donc.
Au départ, c'est de l'intime. Ma vie, mes relations avec l'autre.
Peu à peu, on choisit. On ne raconte plus, on interprète.
Le cynisme, c'est un créneau porteur.
Et puis on trouve le ton, on réduit l'histoire.
Je fais dans le statique.
Renaud et les jeunes, Renaud et les poufs, Renaud et le suicide, et bientôt Renaud à la plage.
Personnage-auteur que rien n'étonne, que rien ne choque, qui se complaît dans l'inutilité et le vide.
Amusant, du moins pour moi.
Naturellement, les gens ne sont pas des cons, alors ils comprennent.
C'est pour rire tout ça. Sauf que non. Je suis bien comme ça, même en vrai.
Je m'ennuie, tout est nul. Parfois, je m'amuse, tout est beau. Mais je fais l'impasse, parce que je suis moyen dans le bonheur, médiocre dans l'enthousiasme.
Alors, j'écris quoi ?
J'écris en réaction, j'écris en exercice de style, le portrait d'une pouf, l'illustration d'Arthur.
La limite du blog, le ridicule de la situation. C'est ça, cet article. Ta gueule en 21X29.7.
La démonstration, c'est le commentaire.
On reprend, on explique:
Article léger, écrit à moitié bourré.
Trait caricatural, dessin au feutre.
Pourtant, il y a de l'intime, de l'ego en concentré.
"Je suis occidental" (au bazooka, les portes).
"La vérité" (grotesque du surlignage en fluo, la vérité dans le blog).
Je suppose que t'as compris.
Maintenant, on attend.
Nora71:
"j'ai seulement envie de comprendre ce qui fait avancer certains....juste envie de comprendre LA vie......".
CQFD.
La mise en abîme des cercles gris de ma vie, blabla..
Henri les diaristes.
L'anti-blog.
Une démonstration par l'absurde.
Danielle maîtrise la communication.
"Je te préviens tout de suite ça va t'enmerder....
Et moi aussi je m'enmerde, donc...."
Attention, dit elle, c'est sérieux et ça ne l'est pas.
Donc, ceci est un jeu, et une pipe.
Danielle fonce droit dans le mur, et s'apprête à se prendre un CQFD dans la gueule.
Seulement, elle le fait avec de l'élégance, de l'écriture.
[Flash-back personnel]
Ce qui est important, ce n'est pas l'histoire, ni le personnage, ce qui compte, ce qui définit votre écriture, c'est l'originalité de l'angle. Vous pouvez raconter comment vous pissez, vos vacances à la mer, vous pouvez tout dire, ce qui fait votre talent, c'est l'angle.
[Fin du Flash-back]
Danielle a fait un effort, a développé une thèse.
Danielle s'est tirée une balle dans le pied, si on considère le but réel de l'article auquel elle répond.
Mais elle l'a bien fait.
Elle a choisi ses mots, tout dans la nuance, une écriture fragmentée par les parenthèses et les digressions.
Mais surtout, elle a soigné son angle (de tir).
L'image du peintre.
Tout un texte en métaphore.
Et là, c'est de la subversion.
Hier, Stupeur et tremblements.
Film moyen, mais intéressant sur un plan mal développé.
Employée oppressée, Amélie se retrouve chargée d'entretenir les chiottes.
Sa révolte contre la société, sa subversion, c'est de plier. C'est d'accepter son sort.
Elle va faire son travail. Elle va faire de son mieux.
Apogée de sa subversion dans son dialogue avec sa supérieure hiérarchique.
La soumission absolue, jusqu'au masochisme.
Subversion, parce que finalement, qui domine l'autre ?
Sa supérieure aura presque un orgasme.
Qui domine l'autre ?
Le rapport entre Amélie et Danielle, c'est la subversion dans le jeu.
On accepte les règles, on joue, mais le but n'est pas le même.
Ma démonstration tient toujours, mais ce n'était pas l'essentiel.
Ta démonstration, c'était le commentaire lui-même, l'écriture.
Ta démonstration, c'était qu'il n'y avait pas de démonstration.
Juste le texte. Sans but.
L'anti-anti-blog.
The masterplan was, there was no masterplan.
Amusant.
Se vautrer dans la pisse de chat.
Re: Re:
-)Jeu: si tu t'amuses.... Pipe: si ça te fait plaisir...Pourquoi pas ?
"Danielle fonce droit dans le mur, et s'apprête à se prendre un CQFD dans la gueule.
Seulement, elle le fait avec de l'élégance, de l'écriture."
-)Merci cher Renaud pour avoir souligné mes qualités; entre autre: de l'élégance et de l'écriture. J'apprécie ces roses et je vais tout droit les poser dans le vase même si je sais que TES roses fanent très vite.Mais c'est l'intention qui compte...dit-on.Merci.
"Je fais dans le statique.
Renaud et les jeunes, Renaud et les poufs, Renaud et le suicide, et bientôt Renaud à la plage.
Personnage-auteur que rien n'étonne, que rien ne choque, qui se complaît dans l'inutilité et le vide."
-)Tu n'as pas besoin de te justifier.Après tout, comme tu dis: c'est TON blog.C'est ton droit d'en faire ce que bon te semble.Mais puisque tu me le fais remarquer,c'est que tu attends un retour: de manivelle, de flamme, en douceur ? Lequel choisir ? Je te laisse la surprise mais ce sera un "Retour à toi" de toute façon ...
->Voilà, tu fais dans le statique:"Renaud et les jeunes, et blablabla....
J'en connais qui font dans le statique, qui se prenne pour Martine, mais non seulement ils font dans le statique mais font du plagiat....De plus LEUR statique m'enmerde profondément et me file la nausée même si leur blog se veut statique...comme tu dis: tout dépend de l'angle et quand je lis certains, l'envie d'en prendre un à 180° me saute à la gorge.
Soit...
"Danielle s'est tirée une balle dans le pied, si on considère le but réel de l'article auquel elle répond"
-)Dans le pied....pas encore dans le coeur ! On joue à la roulette russe là ?
"Mais surtout, elle a soigné son angle (de tir)."
-)Pourquoi de tir ? Qui a prétendu vouloir te massacrer ? L'excessivité nuit en tout cher Renaud! (même le "cher" est en trop...non ? eh oui...j'aime aussi les excès! La vie hardcore m'appartient autant qu'à toi...)
"Ta démonstration, c'était qu'il n'y avait pas de démonstration"
-)T'as tout compris Renaud ! Oui j'aime ça , démontrer des choses qui n'ont pas lieu d'être, faire du vent pour rien...quoique,tu n'es pas rien, tu m'écoutes (et je t'endors ?).Oui, le but c'était ça....t'accompagner dans l'ennui.C'est amusant de se chatouiller pour se faire rire....quand on a plus que ça à foutre ? Je te l'ai dit,moi qui :"maîtrise la communication"
"je m'enmerde" alors ?
"Je te tiens,tu me tiens, par la barbichette, le premier qui rira aura une tapette..."
C'est con, tout le monde critique ce qui ne vaut rien, on crache dans la soupe,mais on le fera quand même....tout le monde joue à ça ,finalement,nous les premiers : "Amusant.Se vautrer dans la pisse de chat."
Passe une bonne journée.
Les aspirines se trouvent sur l'étagère de droite.....
Re: Re: Re:
Alors, dans l'ordre, ou presque :
Oui, c'est un jeu.
Quant à la pipe, je suppose que tu as compris la référence.
Mes roses ne fânent pas plus vite que d'autres.
Il n'y avait aucune ironie, j'ai apprécié ton commentaire.
Je ne me justifiais pas.
J'expliquais juste 2-3 trucs sur cet article et l'importance du commentaire.
Par contre, Danielle, épargne-moi les trucs du genre "c'est TON blog", enfin c'est gentil, mais les portes ouvertes, je m'en charge.
Et puis ça me rappelle toute cette rhétorique à 2 balles à base de liberté d'expression, genre "J'écris ce que je veux, c'est mon blog". Ca me fatigue vite, je ne revendique pas ma liberté d'expression, même pour mon blog.
Bon, pour le plagiat, j'ai pas trop compris de qui tu parlais, mais c'est pas hyper important je suppose.
C'est très chouette la roulette russe. En même temps, j'ai jamais essayé.
Pour l'angle de tir, c'était plus une formule qu'autre chose. Ton commentaire n'était pas agressif, mais j'ai pris cette image pour illustrer le soin que tu avais mis à l'écrire. Un sniper pacifique et gentil, en somme.
Tu ne m'ennuies pas, au contraire.
C'était intéressant comme point de vue.
Bon, et sinon, on se connaît ?
Parce que dans le cas contraire, je suis obligé de te visualiser en tant que Danielle Miller, de Hartley.
Elle est très jolie, d'ailleurs, mais bon, au cas où on se connaîtrait sous un autre pseudo, ce serait dommage.
Bonne journée à toi aussi.
Re: Re: Re: Re:
je suis plus que ravie de savoir que je ne t'ennuie pas...sans être excessive.
On ne se connaît pas, ce qui est d'ailleurs bien dommage! Rares sont les gens qui, dans le petit cercle de personnes que je côtoie, sont capable d'autant courtoisie, de délicatesse et de culture....le tout sans être chiant.
Un vrai plaisir que de te lire et de pouvoir faire aller son cerveau au moins une fois (par conséquence) dans la journée, ou plutôt 2; car j'aime TE répondre (avec courtoisie) car cela m'oblige à virer "mes putains" -du trottoir- parce que j'imagine, aisément, que cela devrait t'irriter les yeux que de voir ses mots impurs-> mes excès,j'en conviens, sont chiants à la longues.
Ne t'en déplaise de me le faire remarquer !!!
Mais chaque chose a ses inconvénients,comme d'attendre si longuement une réponse de ta part. J'aime ta "conversation" mais pour l'instant, le mot qui serait le plus approprié est:"échange".Difficile de te parler dans cette "boîte échangiste"....bien qu'elle soit plus intellect' et moins grossière; ce qui n'empêche pas les bourrins de s'y rencontrer.
Quant à ta visualisation de mon être, je suis tentée de te dire que je suis aussi gentille qu'elle, sensible, et que mon physique n'est pas spécialement offensif à tes yeux délicats (je suppose....tous les goûts sont dans la nature; bien que grandement polluée...ce qui ne m'empêche pas -ni toi- de dormir.Au cas où; les moutons existent toujours), mais compter fleurette n'est -pour l'instant- à l'ordre du jour.
Peut être, pourrions-nous sortir de cette boîte et discuter tranquillement autour d'un café (tu feras bien aller ton imagination) chez MSN ?
->Je suis subtile et pas pouffiasse (je ne te ferais pas monter chez moi de suite), MSN pas Bois de Boulogne, serais-tu déçu ?
Il me plaît de penser que ce serait intéressant, car nous sommes des personnes qui savent se tenir autrement que par le colle, même si on s'enmerde.Quitte à s'enmerder, veillons à nous occuper intelligemment...je suis disposée à l'être !
Bien, mon taxi m'attend, je ne peux rester plus longtemps, je te glisse tout de même dans ta poche mon adresse: Star_fairies@hotmail.com
Je file avec le sourire, passe une bonne journée, Danielle.
PS: veille à rester courtois !
Re: Re: Re: Re: Re:
Mais pourquoi pas.
J'arrive, bientôt, la courtoisie en étendard.
Et beaucoup mieux que par moi
Aussi quand j'écris des vers
C'est que ça m'amuse
C'est que ça m'amuse
C'est que ça m'amuse et je vous chie au nez.
Jaimerai pouvoir te comprendre
Re: Re: Jaimerai pouvoir te comprendre
Re: Jaimerai pouvoir te comprendre
Ouais.
Ouais ouais ouais.
Je vois pas trop quoi te répondre, en fait.
Je viens de la banlieue, et je m'en fous.
Mon plus grand plaisir dans la vie, c'est de coucher avec une fille.
Les gens qui regardent le ciel, je ne les trouve pas étrange, je me dis juste qu'ils doivent pas mal s'ennuyer pour chercher quelque chose de beau dans les nuages. Moi je regarde par terre, comme ça j'évite de me prendre des pylones dans la gueule.
Je ne me préoccupe pas trop des autres, sauf si j'ai besoin d'eux.
"bouge ton cul au lieu de te laisser faire, car c'est le peuple qui décide de ton avenir et le peuple, c'est toi", je trouve ça simpliste. D'abord parce que tout le monde n'a pas les moyens/l'envie de bouger son cul. Si tu sors ce genre de phrase prêt-à-penser à un dépressif, c'est comme si tu disais "ouvre les yeux" à un aveugle. C'est juste un exemple, je suis pas dépressif.
Et puis non, le peuple c'est pas moi. C'est pas moi qui décide. Et c'est mieux comme ça. Le peuple, c'est une entité, un ensemble de bulletins déposés dans l'urne. Faire partie d'un ensemble, ce n'est pas être l'ensemble.
Il n'y a pas de mal-être. Parfois je suis heureux, parfois non. Ca s'arrête là, c'est banal, c'est grand public.
Pas de poésie, pas de tragédie à outrance.
Re: Re: Jaimerai pouvoir te comprendre
Re: Re: Re: Jaimerai pouvoir te comprendre
Alors :
"En fait, tu dis me trouver simpliste"
Non. J'ai dit que ta formule était simpliste. Je n'ai pas parlé de toi. Merci de lire avant de répondre.
"Les dépressifs, tu m'excuseras, mais j'en ai une vision pas très jolie : Ne pas avoir assez de volonté et de caractère pour se sortir de sa merde, moi ca me fais mal au coeur et ca m'agace."
La dépression est un trouble mental. Elle n'a rien à voir avec la volonté ou le caractère. C'est une maladie. Si les gens malades t'agacent, c'est un peu pathétique.
"Contrairement à toi, je sais trouvé le plaisir ailleurs que dans les plaisirs charnels."
Pourquoi contrairement à moi ? J'ai dit que coucher avec une fille était mon plus grand plaisir. Je n'ai pas dit que c'était le seul. Merci de lire avant de répondre (2).
"Mais si tu préfère te contenter de plaisirs tout ce qu'il y a de plus banal, c'est toi que ca regarde."
Explique-moi ce qui n'est pas banal comme plaisir.
Si c'est "Simplement se laisser aller parfois et se détendre à ne rien faire et à regarder quelquechose d'appaisant", je le fais aussi, et je trouve ça très banal.
"Et rappelle toi, celui qui se sent parfois mal et qui s'emmerde dans la vie, ce n'est pas moi, c'est toi."
Donc tu ne te sens jamais mal et tu ne t'emmerdes jamais ?
Amusant.
"Tu ressemble tellement à tous ces gens que je croise un peu partout, à ceux que je ne peux pas aider."
Oui, je suis très banal, limite insignifiant. Mais je n'ai pas besoin qu'on m'aide.
"C'est dommage de voir des choses aussi défaitistes écrites un peu partout."
Quelles choses défaitistes ?
Cet article n'est pas défaitiste. Je n'ai aucun combat à mener, je me satisfais pleinement de ma vie. Il m'arrive d'être malheureux, c'est tout.
"Ma vision du monde : c'est de la merde noire et au milieu de cette merde il y a un microscopique coin de paradis qui ne cherche qu'à s'aggrandir."
Merci pour l'info.
Moi je n'ai pas de vision du monde.
"Maintenant, je peux montrer la voie aux autres, mais c à eux de réussir à y entrer seuls."
C'est gentil.
Je suis sûr que les autres attendent avec impatience que tu leur montres la voie.
ouai je crois que si j'avais fait une TS je le recaserait genre des fois sur msn .
(dis ça compte comme TS si on a fait de l'apnée pendant 30 seconde à la piscine ?)
Re:
Précision : Je ne parle que de mon cas, toutes les TS ne sont pas aussi superficielles que la mienne.
Pour la piscine, ça compte si tu veux. Ca compte si t'as envie qu'on s'intéresse à ta vie, qu'on te prenne pour une adolescente tourmentée.
ok !!